Ce petit arrêt en Polynésie française ne faisait pas partie de notre projet initial. Mais au moment de prendre notre billet tour du monde, on nous a dit que pour aller de la Nouvelle-Zélande à l'île de Pâques, nous étions obligés de passer par Tahiti (oui, c'est scandaleux, nous sommes d'accord). Bon, tant qu'à faire, nous avons décidé d'y rester 10 jours. Après 2 jours sur l'île de Tahiti, dans la ville de Papeete (on vous en parlera dans un prochain article), nous prenons le ferry pour l'île de Moorea, juste à côté.
Et après 45 minutes de traversée, nous debarquons sur Moorea.
De là, encore une petit heure d'auto-stop et nous arrivons chez Raphaël, chez qui nous allons passer 5 jours. Cette fois nous faisons du couchsurfing. Il s'agit d'un site sur lequel on peut proposer son canapé ou un lit, gratuitement. On s'était inscrit sur ce site en France, et on avait accueilli des gens chez nous, mais c'est la première fois que nous étions hebergés.
Et c'est bien plus qu'un bout de canapé que nous avons trouvé chez Raph ! D'abord parce qu'il nous a carrément laissé son lit, mais surtout parce qu'il nous a présenté sa collègue, sa voisine, ses amis. Et avec eux on est allé au restaurant, on a pris des apéros, on est sorti en boîte, on a fait du snorckeling (palmes, masques et tuba)...
Nous avons passé un bon bout de temps dans l'eau, à regarder les poissons. C'est bien dommage que nous n'avons pas d'appareil photo qui va sous l'eau, parce qu'on en a vu des belles choses au cours de nos sorties snorckeling. Des poissons de toutes les couleurs, certains carrément fluos (un peu comme les combinaisons de ski des années 80). Donc malheureusement pas de photos !
Nous sommes aussi allé manger avec nos amis un Maa Tahiti. C'est une façon de cuire typiquement polynésienne. On creuse un trou dans le sol, on y met des pierres de lave qu'on fait bien chauffer. Au bout de quatre heures de pré-chauffe, on rajoute les aliments (légumes, poisson, viande), on recouvre de feuilles de bananiers, et de pierres, et on laisse cuire le tout encore quatre heures. Le résultat est plutôt savoureux !
Le meilleur moyen de voyager sur l'île est de faire du stop. On s'est retrouvé à voyager avec un pitbull ou avec le détenteur pendant près de vingt ans du reccord du monde du 500m pirogue.
Nous avons aussi emprunté des vélos à la super voisine pour aller faire le tour de l'île. Soixante kilomètres, de plat heureusement !
Nous nous sommes arrêtés au lagunarium. C'est un petit motu à quelques centaines de mètres de la côte, sur lequel on nous emmène en pirogue. Puis on peut y rester la journée, dans de petis bungalows.
Et là, on peut nage avec des raies pastenagues et des requins pointes noires. Et ceux-là, ils ont beau être inoffensifs et plutôt petits, on ne fait pas les malins la première fois qu'ils passent à côté de nous !
Le poisson pierre : non seulement il est très moche, mais en plus il est dangereux. Si on lui marche dessus il sort ses épines dorsales et injecte du poison.
Nos cinq jours sur Moorea sont passés à toute vitesse. En venant ici on pensait se reposer sur la plage, pour la première fois depuis le début du voyage, mais non, nous ne sommes pas allé une seule fois lézarder au soleil.