Après nos cinq jours de marche, nous avons directement enchaîné avec une autre randonnée : le Abel Tasman track. En quatre jours, on peut marcher tout le long de la baie du même nom. Comme nous n'avons pas beaucoup de temps, et que nous préférons quand même quand ça grimpe plutôt que marcher sur du plat, nous n'avons fait qu'un aller-retour de deux jours sur ce sentier.
Petite leçon d'histoire : c'est ici qu'Abel Tasman, le premier européen à découvrir la Nouvelle-Zélande, a jeté l'ancre, en 1642. Ils mettent à l'eau des barques pour rejoindre la terre ferme, mais se font attaquer par des maoris, et font donc immédiatement demi-tour, sans avoir posé un pied à terre. Ce n'est que plus d'un siècle plus tard, avec l'arrivée concomitante des explorateurs anglais et français Cook et d'Urville en 1769, que les européens arriveront à pénétrer dans l'île, avant de devenir une colonie britannique en 1840.
Mais revenons à notre sentier. Après 3h de marche, nous arrivons déjà au camping. Nous avions initialement prévu de poser la tente et de continuer à marcher, mais finalement la paresse s'empare de nous. Ca sera donc baignade, sieste et lecture sur la plage. Et c'est la première fois depuis le début de notre voyage !
Le lendemain, retour par le même chemin.
Puis nous reprenons la voiture jusqu'à la côte ouest, à Punakaiki. Et là, on s'offre un camping un peu plus cher que d'habitude, avec une vraie cuisine et donc un frigo (=vrai lait = chocalat chaud = luxe !).
Mais surtout, avec une laverie et des douches ! Et là, ça devenait indispensable, après 7 jours de marche avec les mêmes vêtements, et juste un petit trempage du tout (bonhomme + vêtements) dans la rivière (très froide) le soir.
Cet endroit est connu pour les étranges formations rocheuses qu'on y trouve, les Pancake Rocks, qui sont comme des crêpes empilées. Les vagues s'y engouffrent et ressortent en geyser.
Puis nous descendons le long de la côte, jusqu'au glacier Franz Joseph. Et là, grosse déception : le seul moyen d'aller le voir de près c'est en prenant un tour avec dépose en hélicoptère et promenade avec guide. Bref, trop cher pour nous ! Nous nous contenterons donc d'une balade jusqu'à un point de vue sur le glacier.
Le lendemain, nous avions prévu de voir le glacier Fox, un peu plus loin. Mais marcher encore une fois avec le bruit des hélicoptères en continu au-dessus de nos têtes ne nous tentait pas. On ira voir des glaciers à Chamonix !
Nous avons donc repris la route, toujours vers le sud...